Hélas ! quel tourment — je fus alors pour vous !
Oh ! tu fus le chérubin — qui me sauva ! Tu souriais, — inspirée d’une fortitude céleste, — quand, couvrant la mer de mes larmes salées, — je gémissais sous mon fardeau. Et ton sourire me rendit — l’énergique patience de supporter — tout ce qui pouvait advenir.
Comment arrivâmes-nous au rivage ?
— Grâce à la Providence divine ! — Nous avions quelques vivres et un peu d’eau fraîche — qu’un noble Napolitain, Gonzalo, — ému de charité, (c’était celui qui était chargé — d’exécuter le projet,) nous avait donnés ; ainsi que — de riches vêtements, du linge, des étoffes, des objets nécessaires, — qui, depuis, nous ont bien servi. Par générosité encore, — sachant combien j’aimais mes livres, il me fournit, — de ma propre bibliothèque, des volumes que — je prise plus que mon duché.
Puissé-je — un jour voir cet homme !
Maintenant, je me lève ; — toi, reste assise, et écoute la fin de notre détresse maritime. — C’est ici, dans cette île, que nous arrivâmes. Ici, — moi, ton maître d’école, je t’ai donné de plus profitables leçons — que n’en peuvent recevoir d’autres princesses, ayant plus de temps — à donner à des frivolités et de moins vigilants précepteurs.
— Que le ciel vous en remercie ! Et maintenant, de