— Je ne comprends pas ce que vous voulez dire.
— Oui, allez, persévérez, affectez les airs graves. — Faites-moi des grimaces quand je tourne le dos ; — faites-vous des signes entre vous ; soutenez la bonne plaisanterie ; — cette bouffonnerie, bien réussie, trouvera sa chronique. — Si vous aviez un peu de pitié, d’honneur ou de savoir-vivre, — vous ne feriez pas de moi un pareil plastron. — Mais, adieu ! c’est en partie ma faute ; — la mort ou l’absence l’aura bientôt réparée.
— Arrête, gentille Héléna ; écoute mes excuses, — mon amour, ma vie, mon âme, ma belle Héléna !
— Ah ! parfait !
Cher, cesse de la railler ainsi.
— Si les prières ne l’y décident pas, je puis employer la force.
— Ta force n’obtiendrait pas plus que ses prières. — Tes menaces sont aussi impuissantes que ses faibles supplications. — Héléna, je t’aime ; sur ma vie, je t’aime ; — je jure, par cette vie que je suis prêt à perdre pour toi,