suis caché derrière la tapisserie ; de là je les ai entendus concerter ensemble que le prince demanderait Héro pour lui-même, et qu’après l’avoir obtenue il la céderait au comte Claudio.
DON JUAN. — Venez, venez, suivez-moi ; ceci peut devenir un aliment pour ma rancune. Ce jeune parvenu a toute la gloire de ma chute. Si je puis lui nuire en quelque manière, je travaille pour moi en tout sens. Vous êtes deux hommes sûrs : vous me servirez ?
CONRAD. — Jusqu’à la mort, seigneur.
DON JUAN. — Allons nous rendre à ce grand souper : leur fête est d’autant plus brillante qu’ils m’ont subjugué. Je voudrais que le cuisinier fût du même avis que moi ! – Irons-nous essayer ce qu’il y a à faire ?
BORACHIO. — Nous accompagnerons Votre Seigneurie.
(Ils sortent.)