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elie aujourd’hui monîami et moi-même à des peines cruelles. Glqsålïrpie grand cœur que nous payons vos obligeants services, avec les trois mille ducats qui étaient dus au-Juiflg * -* 7. * p - ~ `¿aN’I'oN1o.-Et que de plus nous reconnaîtrons -vous devoir à jamais notre attachement et nos services. 1

  • J PORTIA.-011 est paye, quand on. est satisfait ; je le

suis d’avoir réussi a vous délixrert ; ainsi donc, je me regarde comme très-bien payef-Mon' âme n*a jamais été plus mercenaire que cela. 'J e voïisïpriede me reconnaît tre, quandil/nous*arrivera de nous rencontrer. Je vous souhaite toute sorte de bonheur et prends congé de vous-.'

  • . nAss¿.Nxo.==-Lion cher monsieur ;-je ne puis m’ern°pêcher

de faire encore mes efforts pour que vous acceptiez de nous quelque- souvenir à titre de «tribut et non de safaire. Accordez-moi deux choses, je vous prie, de ne me pas refuser, et de m’excuser. 1 'roirrm.-Vous me faites tant d’instances, que j’y

cède. Donneglmoi vos gants, je les porterai en mémoire dè vous : et, pour marque de votre amitié., je prendrai cette bagues.. Ne retirez donc pas votre main, je ne veux rien de plus ! Votre amitié ne me la refusera pas. nAssANro.=-(latte bague, mon bon monsieur ! eh ! C°B$t une bagatelle ; je rougirais de vous faire un pareil présent. rorvrra.-Je ne veux rien de plus que cette bague, et maintenant je me sens une grande envie de l’avoir. BASQANIO.—E118 est pour moi d’une importance bien au-dessus de sa valeur. J e ferai chercher de trompe la plus belle bague de Venise, et je vous 1“`offrirai> : pour celle-ci, je ne le puis, excusez-moi, de grâce. rorrrm.-Je voisgmonsieur, que vous êtes libéral en offre. Vous n’avez d’abord appris à demander, et maintenant, à, ce qu’il me semble, vous m’apprenez comment on doit rependre ât' celui qui demande. ~ " *' \

  • BASSANIO¿*MOI’l bon monsieur, je tiens cette bague de

ma femme ; lorsqu’elle la mit à mon doigt, elle me dt jurer de ne jamais la vendre, ni la donner, ni la perdre. r9uT1A.-Çettgexçusze sauve.aux hommes bien des —présents. A moins que votre femme ne soit folle, lorsã