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Acrs III, sciaas v. * 63

femmes d’un rang distingué, que mes refus ont rendues malades et fait’n1ouri1- de douleurl Je ne pouvais pas satisfaire à tentes. Puis je m’en repentir-ai, et je regretterai d“avoir causé leur trepas.-J’aurai ainsi une vingtaine de petits mensonges, et faire jurer quej e suis sorti des écoles depuis plus d’un an.—.Fai dans l’esprit uîî millier des jeunes gentillesses de ces petits fanfarons, dont je veux faire usage. “ ~-Nnurssus-Quoi, deviendrons-nousfclfonc des hommes ? POBTIA.—Fi donc ! Quelle questîonf si tu la faisais zi quelqu’un capable dé, l’interpréter dans un in air vais sens ! Mais viens, je te dirai tout mon projet quand nous serons dans ma- voiture, `qui nous attend a la poqte du parc. Dépéchons-nous, car il faut que nous fassions vingt milles aujourd’hui. f

r (Elles sortent.)

1 scjanav *,

Toujours à Belmont. v

anima LANCELOT ET JESSICA. ri

LANCELOT.:-*Oui, en' vérité, =Ecvar, voyez-vous, les péchés du père retombent sur les enfants : aussi, je vous assure que j’ai peur pour vous. J’ai toujours été tout bonnement avec vous ; ainsi je vous dis connue cela toutes les pensées qui me viennent lãtlçl-esjsus : ainsi tenez-vous en joie ; icar, pour parler vrai, “je crois que vous êtes damnee. Il ne reste qu’une seule espérance, qui peut encore vous sauver ; mais, pas moins, ce n’est qu’une espèce d’espérance bâtarde. s Jessica.-Et quelle sorte d’espérance, je te prie ? LANCELOT -Eh' vraiment, vous pourriez espérer un peu que ce n’est pas votre père qui vous a engendrée, que vous n’êtes pas la fille du Juif. Jessica.-(Test là., en effet, .une sorte d’espérance hatarde ; mais alors ce seraient les pêches de ma mère qui retomberaient sur moi.,