Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/497

Cette page n’a pas encore été corrigée

~ ACTE Y, SCÈl§ EIV ; ' 19, '5

pnorsrunë-Si je ne me trompe pas ! tu es l-lenri Monmouth.

Henin.-Tu me par les comme si je voulais renier mon nom ; 'l `

Hofrsrua.-Le mien est Henry Percy. A HENRI.-Eh bien, je vois donc un veillant rebelle de ce nom-là.. Je suis le prince de Galles ; et n’espère pas, Percy, partager plus longtemps aucune gloire avec moi. Deux astres ne peuvent se mouvoir dans la même sphère ; et une seule Angleterre ne peut subir à la fois le doublé règne de Henri Percy et du prince de Gelles, norsrun.-C’est aussi ce qui ne lui arrivera pas ; car Fheure est venue d’en finir d’un de nous deux ; et pltit au ciel que ton nom fut dans les armes aussi grand que le mien !

HENRI.-*Je le rendrai plus grand avant que nous nous séparions. Tous ces honneurs qui fleurissent sur ton' pas nache, je vais les moissonner et en faire une guirlande pour ceindre mon front.

HOTSPUR.—J e ne puis endurer plus longtemps tes van*LQI-jeS (Ils combattent.) ` '* (Entre Falstaff.) FALs*rAFr. Bravo, Hal ! donne -ferme, Hall., Qhg vous ne trouverez pas ici un jeu d’enfant ; jepúis vous en répondre.

r (Entre Douglas, il se bat avep Falstaff qui tombe comme s'1l était mort. Douglas sort. Hotspur est blesse et

tomÊe.) ' » s '  '

HOTSPUR:-0 Henri ! tu m’as ravi ma jeunesse : niais j’endure plus volontiers la perte d’une vie fragile queyces titres glorieux que tu es conquis sur : roi ; ils blessent ma pensée plus douloureusenièntqueton épée n’a blesse mon corps.' Mais après tout, le pensée est’esclave de le vie, et la vie est le jouet du temps, et le temps lui-meine, dont l’empire s’étend sur l’univers, doit un jour serréter. Oh ! Je pourrais prédire dans l’avenir.... si la pesante et froidé main de la 'mort `ne glaçait déjà 'ma langue.-Non, Percy, tu n’es que poussiere, et une pâture pour.... V - *`Ç11131§ L1rÈ¿)-