Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/477

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p Acura i“v, SCÈNE 11. 475 . r, vEnNo1~<, —J’ai encore d’autres nouvelles. J’ai appris, en traversant le comté de W orcester, q’u`il\ e pouvait se rendre ici avec son corps de troupes, comme il’l’a promis, le quatorzième jour. 2 noUeLAs.-Voila la plus fâcheuse de toutes les nou/velles que j’aie entendues. ` Woncnsfrnn.-Oui, sur ma foi, elle a un son qui glace lecœurf HOT§ PUB.*-A combien peut monter toute 1`armée du roi ? ~ vnuuoiv.-A trente mille hoïninîes.. i ' ~ ` Ho*rsPUn.—Fussent ils quarante mille, sans nron pèle et Glendower, les troupes que nous avons* peuvent suffire pour cette grande journée, Allons, hâtons-nous d’en faire la revue. Le jour fatal est proche : mourons tous slil le faut, etnioürons gaiement. p nonenas.-Ne parlez pas de mourir : jésuis d’ici à. six mois préservé de toute crainte de la mort et de ses coups. , SCÈNE II Un grand chemin près de Coventry.

e EnùrentFAL.STAFF ET BARDOLÊH.

FALSTAFF.-Bardolph, va-t’en toujours devant à Coventryÿeniplis-nioi une bouteille de vin d’Espagne : nos soldats traverseront la ville, et nous gagnerons Suttoncolfied ce soir.

nAnnoL1›H.-Voulez-vous me donner de l’argent, mon

capitaine ? ' ` i " FALSTAFF.**-V21 toujours, va’toujours. eannonrn.-Cette bouteille vaut un angelot. FALSTAFF.-Si elle te vaut cela, prends-le pour ta peine ; si elle tïen fait vingt, prends tout. Je suis là pour répondre de la manière*dont tu auras battu monnaie. Ordonne à mon lieutenant Peto de me joindre à. la sortie de la ville.