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466 -nenni iv.

mesure.-En voilà un qui a en sa bonne part ; qu’il vous paye.

L’Ho'1nssn.-Lui ? Hélas ! il est pauvre, il n’a rien. 1«*-.nsTAnr.-Comment' pauvre ? Voyez sa figure. Qu’appelez-vous donc riche ? Il n’a quïr monuuycrson nez ou ses joues.—J e ne payerai pas un denier. Est-ce que vous me prenez peur un nigaud ? Comment, Je ne serai pas libre de prendre mes aises dans mon auberge, sans être expose zifavoir mes poches dévalisées ? J 'ai perdu un cachet-en bague de mon grand-père, qui vaut quarante marcs.

ifuornsse.-Oli ! Jésus ! j’a.i entendu le prince lui dire, je ne sais combien de fois, que cette bague n’était que du cuivre.

« FAIZSTAFF.-COIl11T1E)Dl ? Le prince est un drôle et un écornifleur, que je sanglerais comme un chien, s’il était ici, et qu’il eszit dire cela. (Entrefut le prince Henri et Pains au pasdf : marcha ; Falslctfi“ 'ua it leur rencontre, jouant du. fifrc sur son bâton.) Eh bien, mon garcon ? Est-ce que le vent souiiie per lei, tout de bon ? Faut-il que nous marchions tons ?

BABDOLPH.-Olli, deux zi deux, à, la façon de Newgate. L’ll0'I:ESSE.—Î\fil01`(1, je vous en prie, ecoutez-moi. fnznm.-Qu’est-ce que tu dis, madame Quickly ? Comment se porte ton mari ? Je Palme bien, «fest un brave hoinnie. * i » ` ',

rjnornssn.-1\Io11bcn prince, eccutezanoi., rixnsfmrr.-Je t’en prie, laisse-la et ecoute-moi. nnNnr.~Qu’est-ce que tu dis, Jack ? mI.sTixii=r.-1-La nuit, dernière je me suis endormi derrière la tapisserie, et on 1n’a vidé mes poches. Cette maison est devenue un mauvais lieu, on y vole dans les poches.

HENRI.-Qu’as-tu perdu, Jack ?

rALsTAFF.«~ Tu m’en croiras si tu veux. Hal, j’ai perdu trois ou quatre obligations de quarante guinées chacune, et un cachet en bague de mon grand-père. ennui.—Quelque drogue, de la somme de huit pence. IJHOTESSE.-GTGSLCB que je lui disais, milord, et j’ai