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nous fn, sclzun 111. 463

Le lord Mortimer d’Écosse 1 fait savoir que Douglas et les rebelles @Angleterre se sont joints le onze de ce mois à. Shrewsbury. S’ils se tiennent mutuellement toutes leurs' promesses, ils formeront le parti le plus puissant et le plus formidable qui ait jamais attaque un État. — *.

LE nor.-Le comte de Westmoreland s’est mis en marche aujourd’hui : mon fils, le lord Jean de Lancastre, est avec lui ; car cet avis date déjà de cinq jours. Tu partiras, -Henri, mercredi prochain. Jeudi nous nous metf trons en campagne ; notre rendez-vous est Bridgenorth ; vous, Henri, vous marcherez par la province de Glocester, et, ace compte, tout bien calculé, toutes nos troupes doivent être réunies à Bridgenorth dans douze jours environ. Nous avons bien des affaires sur les bras : séparons-nous. La supériorité d’un ennemi se nourrit et profite du moindre délai. ' *\

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SCÈNE 111

Une chambre dans la taverne se la Téte-de-Sãngîier. — l

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Emtréat FALSTAFF ET BARDOLPH.

J

FALsTAFF. Bardo1ph, ne suis- je pas indignement maigri depuis cette dernière affaire ? Ne trouves-tu pas que je suis déchu, que je viens a rien ? Vois, la peau me pend de tous côtes comme la robe de chambre d’une vieille lady. Je.suis fletri, ride, comme une vieille poire de messire-jean. Allons, il faut faire pénitence, et cela tout et l’heure, pendant qu’il me reste encore un peu de force ; car bientôt je n’aurai plus de cœur, et alors la force me manquera pour me repentir. Si je nlai pas ouIo 1 Il n’y. avait point de lord Mortimer d’Écosse, mais un comte des Marches d’Écosse, comme lord Mortimer était comte des Marches d’Angleterre ; ç'esÇ ce qui 'a fait confusion pour Shakspeare.