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454 ' HENRI Iv.

ccfiimowiin.-Non, et vous ne le ferez pas. norsruñ.-Qui me dira non ?

GLENDOWER. T-Qull ce sera moi.

norsrim.—Tâchez donc que je ne Fentende pas. Parlez gallois.

orerzoownn.-Je sais parler anglais, milord, et tout aussi bien que vous ; car j’ai ets elevé à la cour d’Angleterre, et très-jeune encore j’ai arrange pour la harpe, et très-agrealilemenμune quantité de chansons anglaises, et j’ai su ajouter à la langue d’utiles ornements, mérite qu’ori 'n’a jamais remarque en vous.-Horsriin.-Vraiment, je m’en félicite de tout mon

cœur. Taimerais mieux être chat et crier' miaou, que d’être un de vos ouvriers en vers Cl ballades. Jlaimerais mieux entendre grincer un chandelier de cuivre ou une roue mal graisses gratter son essieu ; cela n’agacerait moins les dents, beaucoup moins que tous ces diminutifs de poésie : elles ressemblent à. l’allure forcée d’lll1 poulain qu’on dresse.

ernnbowiar..-Allons, on vous changera le cours de la

Trent.

Horspua.-Oli ! je ne n1*en embarrasse guère. JIGÎI donnerai, quand on voudra, trois fois autant à.1`ami de qui j’aurai a me louer ; mais en fait de marché, voilà. comme je suis, je chicanerais sur la neuvième partie cl’un cheveu. Les articles sont -ils dressés ? Partonsiious ?

qnsrznovvim.-La lune est belle ; vous pouvez partir la nuit. Je vais presser le rédacteur pendant ce temps, et vous, préparez vos femmes à votre départ.-J e crains que ma fille n’en perde la raison, tant elle aime passionnément son cher Mortimer !

(Il sort.) ~ '

Moimiimn.—Fi, cousin Percy ! pouvez-vous contrarier ainsi mon père. ' '

Horsrnn.-Je ne peux mflen empêcher. Il me inet quelquefois en colère. quand il vient me parler de la taupe et de la fourmi, de l’enchanteur Merlin et de ss prophéties, et d’un dragon, et d’un phisson sans na-