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Aorn 111, sortis 1. 451

§ OT$PURš7-Et je dis, moi, que si vous supposez que ce soit de peur de vous, la terre et moi nous ne nous, ressemblons guère.

enuspovvga, -¢Le ciel était tout en feu, et la terre a tremble.,

norspus.-Eh bien, la terre aura tremble de voir le ciel en feu, et non pas de terreur de votre naissance. Souvent la nature malade lance d’étranges éruptions ; souvent la terre en travail est pressée et tourmentée digne sorte de colique causée par les vents désordonnés que renferment ses entrailles. En s’efforçant de sortir, ils secouent cette vieille bonne dame de terre, et jettent à lgas les clochers et les tours couvertes de mousse. Sans doute qu’à votre naissance notre grand’mère la terre, souffrant de cette incomniodite, se sera agitée de douleur : .

Gnunljowngi.-Cousin, il est bien des hommes de qui je ne soufire pas 'ces sortes de contradictions.-Permettegšmoi de vous répéter encore quïa ma naissance le front des cieux s’est couvert de figures enflammées, que les chèvres sont descendues des montagnes, et que les grands troupeaux ont épouvante les plaines de leurs étranges clameurs. Tous ces signes m’ont annoncé comme un être extraordinaire, et tous les événements de ma vie démontrent que je ne suis pas dans la classe des hommes vulgaires. Quel homme parmi les vivants, de tous ceux qu’enferme la mer qui gronde autour des rivages de l’Angleterre, de -l’Écosse et des terres de Galles, peut se vanter de m’avoir jamais appelé son élève, ou de m’avoir enseigne à. lire ? Trouvez-moi *un simple fils de femme qui puisse me suivre dans les pénibles sentiers de la science, ou m’accompagner dans la recherche de ses profonds secrets ? Horsrnn.-Je crois bien qu’il n’est point d’homme qui parle mieux le gallois.-J e vais diner. iionrmnn.-Finissez, cousin Percy ; vous le rendrez fou.

GLENDOWER.*f-JB puis appeler les esprits du fond de Pabime. 4