Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/428

Cette page n’a pas encore été corrigée

4% ' 11rig, ; 11 iyv.

votre argent fut ici. Allons, pièces de lard, marchons. Comment, drôles, ne faut-il pas que les jeunes gens vivent ? Vous êtes grands jurés ; nlest-ce pas ? Nous allons vous faire jurer, sur ma foi.

(Sortenl. Falstaff et autres, chassent les voyageurs devant I eux) '

(Rentrent le prince Henri et Poins.) HENRI.-Ce sont les voleurs qui ont lié les honnêtes gG1'l5Z il présent : si nous pouvions ai nous deux voler les voleurs et nous en aller ensuite joyeusement à. Londres, il y aurait matière a se divertir pour une semaine, de quoi rire un mois, et pluisanler a-tout jamais ; roms.-Tenez-vous coi, je les entends venir. (Rentrent les voleurs.)

imesfrarir.—Allons, mes maîtres, faisons le partage. et puis remontons à cheval avant qu’il soit jour ;-Si le prince et Poins ne sont pas deux fieilüs poltrons, il n’y a pas de justice dans le monde. Non, il n’y 21 pas plus de cœur dans ce Poins que dans un canard sauvage. HENRI, accourent sur ewzz. -Votre argent I roms.-Scelei-als !

(Tandis qu’ils sont åi partager, le prince et Poinsfondeni sur eux. Falslaiï, après un coup ou deux, se sauve ainsi que tous les autres, laissant tout leur butin der- rière eux.) HENBI.*NollS ifavons pas eu grand’peinéàl’avoir. Allons, gai, a cheval ; les voleurs sont dispersés et si saisis de frayeur, qu’ils n’osent pas même se rapprocher l’un de 1°autre : chacun prend son camarade pour un officier de justice. Allons, partons, cher Ned. Falstaff sus zi mourir, et en marchant il engraisse ce mauvais sol. Si cela n’était pas si plaisant, j’aurais pitié de lui..

roms.-Comme il hurlait, 31e coquin. (Ils sortent.)