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416 HENRI IV.

mais ne me parlez pas d’une association de deux demi visages. V

Woncnsrna, -*Le voila qui embrasse un monde de fantômes, mais où ne se trouve pas la réalité dont il devrait s’occuper.-Cher cousin, donnez-moi un moment d’audience.

Horsrun.-Ah ! je vous demande pardon. Woncssrnn.—Ces nobles Écossais qui sont prisonniers.... norsrun.-@elles garderai tous. Par le ciel, il n“aura pas un seul Écossais de ceux-là. Non, lui fallut-il un Écossais pour sauver son âme, il ne l’aura pas. Par mon bras, je les garderai tous.

woncnsrnn.-Vous vous jetez de côte et d’autre, et vous ne prêtez pas la moindre attention à mes desseins. —Ges prisonniers, vous les garderez. norsrnu.—Oui, je les garderai, cela est positif.-Il a dit qu’il ne rachèterait pas Mortimer ! Il a défendu à ma langue de nommer Mortimer ! Mais je l’attraper*ai au moment où il sera endormi, et dans son oreille je crierai tout à coup : illortmicrl Quoi ! j’aurai un oiseau qui sera instruit a ne dire que Morlimer, et je le lui donnerai, pour tenir sa colère toujours en mouvement. woncusfrnr. -Écoutez donc, cousin ; un mot. HOTSPUR.-P-Je fais ici le serment solennel de n’avoir d’autre étude que de chercher les moyens de vexer et de tourmenter sans cesse ce Bohnghroke Et ce ferrailleur de tavernes, son prince de Galles.... n’était que j’ai dans l’idèe que son père ne l’aime pas et serait bien aise qu’il lui arrivât quelque malheur, je voudrais qu’il sempoisonnát avec un pot de bière. », . woacnsren.-Adieu, cousin ; je vous parlerai lorsque vous serez mieux disposé à m*écouter. NOIKTHUMBERLAND.—E11 quoi, quelle mouche te pique et quel fou impatient es-tu donc de t*emporter ainsi dans des colères de femme, sans pouvoir prêter l’oreille a d’autres voix que la tienne ?

norsrua.-Tenez, voyez-vous, je suis fustige, fouetté de verges, dechire d’epines, pique des fourmis quand