Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/416

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Mil* › - nanar 1v.

ces veines, je répandrai tout mon sangle plus précieux goutte a goutte sur la poussière, ou j’élèverai l\*Iortimer', qu’on foule aux pieds, aussi haut que ce roi oublieux, cet ingrat et pervers Bolingbroke. monrnniinnnnnnn, àp Worcester.—Mon frère, le roi a fait perdre la raison à votre neveu. woncnsrnn.—Qui donc a allumé toute cette fureur depuis que je suis sorti ?

Horspun.-Il veut réellement avoir tous mes prisonniers, et lorsque je suis venu à lui reparler de la rançon du frère de ma femme, ses joues ont pâli, et il a tourne sur moi un œil de mort ; il trernblait au seul nom de Mortimer.

Woncusrnn.—Je ne puis le blâmer. Mortimer n’a-t-il pas ere déclare publiquement par Richard, qui aujourd’hui n’est plus, le plus proche du trône après lui ? Nonrnnixrsenmsn.-Rien n’est plus vrai ; j’ai entendu la déclaration : ce fut lorsque notre malheureux roi (Dieu veuille nous pardonner nos torts envers luil) partit pour son expédition d”11*lande ; il y fut intercepté, etrfen revint que pour être dépose, et bientôt après assassine.

Woncnsrnii.-Et a cause de cette mort, la voix genérale de l’univers nous diffame et parle de nous avec Opprobre.

Hofrsrun.-Mais, doucement, je vous en prie ; le roi Richard a donc déclaré mon frère, Edmond Mortimer, Phéritier de la couronne ?

Nonr1xUMnnnLANn.-ll1'a déclaré ; moi-même je 1`ai entendu.

Horseun.-Vraiment, je ne puis blâmer le roi, son cousin, de désirer qu'1l meure de faim-sur les montaà gnes stériles. Mais sera-t-il dit que vous, qui avez posé la couronne sur la tête de cet homme ingrat, et qui, pour son profit, portez la tache détestable r1'un assassinat payé.... sera-t-il dit que vous subissiez patiemment un déluge de malédictions, en demeurant simplement des agents de meurtre, des instruments secondaires, les cordes, Fecltelle, ou plutôt le bourreau.... -Oh ! par-