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406 *-f *1iEu1111v.- 'suis

un misérable. Îl 11'y a pas un fils de roi dans la chrétienté pour qui je veuille me faire damner. nnuñî.-Jaclî, ou irons=nous demain escamoter une bourse ? ' r

FALSTAFF.-Gù tu voudras, mon garçon ; je suis dela partie. Si je n’y vas pas, appelle moi un misérable, ot fais moi quelque auront. ' ~ U

Henin.-Je vois que tu Uamendes bien. Tu passes de la prière au guet-apexis. '(Pains

paraît dans le fond du théâtre.)

ratsrsifr.-Que veux-tu, Hal, c*est ina vocation, mon ami ; et ce n’est pas peche pour un homme que de suivre sa vocation.-¢Poins ! Nous allons savoir tout a l’heure si Gadshill a lie une partie. Ohl si les hommes étaient sauvés selon' leur mérite, quel trou dans l’enl’er serait assez chaud pour lui ? G’est peut-être le plus universel coquin qui ait jamais crie arrête a un honnête homme. maman-Bonjour, NedÎ. V-Poxšzs ;

-Bonjour, cher Hal.-Que dit M. Remords ? que dit sir Jean-vin-sucré ? Jack ; comment le diable et loi vous arrangez-vous au sujet de ton ame, après la lui avoir vendue, le vendredi saine dernier, pour un verre de vin de Madere et une cuisse de chapon froid ? ennui.—Sir Jean ne s’en dedit pas- ; il tiendra son marche avec le diable, car de sa vie encore il n’a fait mentir de proverbes. Il donnera au diable ce qui lui appartient.

roms.-Eh bien, te voilà donc damne pour tenir ta parole au diable ? n

Heuni.-Il1'aurait été aussi pour avoir friponne le diable.

poisse.-Mais, mes enfants, mes enfants, c’est demain q11`il faut' se rendre des quatre heures du matin chez Gadshill. Il y a des pèlerins qui s’en vont à Gantorbéry, chargés de riches offrandes, et des marchands qui chevauchent vers Londres avec des bourses bien grasses. Fai des masques pour vous tous, et vous avez vos che* Ned, diminutif d’Edward.