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fmcnsno.-Le diable emporte Henri de Lancastre et toi ! La patience est usée, et j’en suis las. ' (1l.frappe.le geôlier.) ` , ,,

Le crottes.-.titi secours, au secours, *au secours !› (Entrent Exton et plusieurs serviteurs arm és.) IucHAnn.-Qu’est- ce que c’est ? a qui 'en veut la mort dans cette brusque attaqué ?-Scelératl (Il ctfrrache à un. soldat lfafrfmc qu’il porte et le mel) Ta propre main me cède l’instrunient de ta mort.-Et toi, ifa remplir une autre place dans les enfers. (Il en me encore un autre.-Alors Eïnçten le frappe et lerencerseî) La main sacrilège qui me poignarde brúlera dans des flammes qui ne s*éteindront jamais.-Exton, ta main féroce a souillé du sana de ton roi le royaume du roi.—Monte, monte, mon D ' 1

aime, ton trône est là-haut ; tandis que ce corps charnel tombe sur la terre pour y mourir. ' (Il meurt.)

Baron.-Il était aussi plein de valeur que de sang royal : j’ai répandu l’un et l’autre.-=-ëOh ! plut au cielque cette action fut innocente ! Le demon, qui m’avait dit que je faisais bien, me dit a présent que cette action est inscrite dans l’enfer. Je veux aller porter ce roi mort au roi vivant.—Qu’on emporte les autres, et qu’o11 leur donne ici 1a sépulture.

(Ils sortent.)

 'SCÈNE vit i

Windsor.-Un appartement dans le château. Fanfares. — Entfrefut BOLINGBROKE ET YÖRK, ` i avec d’autres lords ; suite. 1 Bonmcnnoxn.-lion cher oncle 'York les dernières7 nouvelles que nous avons reçues sont que les rebelles ont brule notre ville de Gliichesteif, dans le comte de Glocester, mais on ne nous dit pas s’ils ont été pris ou tués. (Entre Nortîmmberlaml.)-Soyez le bienvenu, milord. Quelles nouvelles ?-

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