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ACTÊ v, SCÈNE v. 383

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1 J SCÈNE rv

î Êntrent EÎTON ET UN SERÎÎIÎÉIÎÊ. EXTDN.-¢N’as-tu pîas remarqué ce que le roi à dit ? « Nfai-je poinlfun ami qui* me délivre de cette crainte toujours vivante ? » N’est-ce pas cela ? LE SERVI’I`ÉU1§ .-*-GB sont ses propres paroles !- nx*roN.-E N’aî-je point un ami ? » a-t-il dit. Il 1'à répète deux fois, et les deux fois il a répété les deux choses ensemble, n’est-il pas vrai ? ' LE snzavirnrin.-Il est vrai.

i2xi*oN.+Et en disant ces mots, il me regardait fiXe¿ ment, comme s’il voulait dire : « Je voudrais bien que tu fusses l’homme capable de délivrer mon âme de öettë terreur, » voulant dire le roi qui est à Pomfret. ;Viens, allons-y : je suis Paini du roi, et je le débarrasserai de son ennemi.

(Ils sortent.)

SCÈNE V

C

Pomfret.fLa prison du château.

I RICHARD seul.

Je me suis occupé à étudier comment je pourrais comparer cette prison, ou je vis, avec le monde ; mais comme le monde est peuplé d’hommes, et qu’ici il n’y a pas une créature excepte moi, Je ne puis y réussir.-Cependant il faut que j’en vienne à bout. Ma cervelle deviendra la femelle de mon âme ; mon âme sera le père : a eux deux ils engendreront une génération d*idées sans cesse productives, et toutes ces idées peupleront ce petit monde, et le peupleront dïnconšéquences, óöfñme en est périple i,11'Î1IVBl’S§ car il 11'est point de pensée qui se satisfasse. Dans la meilleure es»