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ment aurait-il entre ses mains l’engagement qui le lie ? Tu es folle, ma lemme.-Jeune homme, fais-moi voir cet écrit.

AUMERLE.-Je vous en conjure, excusez-moi : je ne puis le montrer.

roux.-Je veux être obei ; je veux le voir, te dis-je. (It tuyi arrache Fécrie et le lit.)-Trahisbn ! noire trahison ! —Déloyall traître ! misérable ! `

LA nncnnsse n’ron1~:.-g-Qu’est-ce que Gest, milord ' ? roux.-Holà ! quelqu’un loi. (Entre un se-r’vilcur.)-Qu’ou selle monoheval.—lle ciel lui fasse miséricorde ! —Quelle trahison je découvre ici !- LA nncmasse o’Yom1.-Comment ? qu’est-ce, milord ? roux.-Donnez-moi mes bottes ; vous dis-je. Sellez mon cheval.-Oui, sur mon honneur, sur ma vie, sur ma foi, je vais dénoncer le scélèzatl '-LA nnonnssn n’YonK.-Qu’il y a-t-il donc ? roma.-Taisez-vous, folle que vous êtes.. LA nucnnsss n’rom<.-Je ne me tairai point.-De quoi s’agit-il, mon fils ?

Aurunnnnh- Galmez-vous, ma bonne mère : de rien dont ne puisse répondre ma pauvre vie. LA nucmassn D, YORK.-fTH. vie en répondre ! (Entre un valet apportant des bottes.) vomi.—Donne-moi mes bottes. Je veux allez trouver le roi. 5 Q

LA nucnizssn D, YOl=\K.—-À11111BI’l€, l’rappe-le.-Pauvre enfant, tu es tout consterné. (Au valet.)-Loin d’ici, malheureux ! ne reparais jamais en ma présence. vomi.-Donne-moi mes bottes, te dis-je. — LA DUCHESSE n’ronx.-Quoi donc, York, que veux-tu faire ' ? Quoi ! tu ne caoheras pas la faute de ton propre seing ? Avons-nous d, £lL1Î,1'BS fils ? pouvons-nous en espèrer d’autrs ? le temps n’a-t-il pas épuisé la. fécondité de mon sein ? Et tu veux enlever à ma vieillesse mon aimable fils, et me dépouiller de Fheureux titre de mère ! Ne te ressemble-t-il pas ? n’est-il pas à toi ? Yonx. -Femme faible et insensee, veux-tu donc oeler cette noire conspiration ? Ils sont là douze traîtres qui