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Londres, lorsque vos larmes vous ont force de Pinterrompre. roux ;-Où enqsuis-je reste ? `

LA nndflnssn n’Yom<.—À ce triste moment où des mains bifritalesqet insolentes jetaient, du haut des fenêtres, de la poussière et des ordures sur la tête du roi Richard.

xoiuç.-elgilors, comme je vous l’ai dit, le duc, le grand

liolinghroke, monté sur un bouillant et fougueux cour(sier qui semblait connaître son ambitieux maître, poursuivait sa marche et pas lents et majestueux, tandis que toutes les voix criaient : « Dieu te garde, Bolingbrokel » Vous auriez cru que les fenêtres parlaient, tant s’y pressaient les figures de tout âge, jeunes et vieilles, pour lancer à travers les ouvertures d’a.vides regards sur le flišisageqde Bolingbroke ; on eut dit que toutes les murailles, èhargees d’images peintes, repéraient 'a la fois : « Jésus te conserve ! sois le bienvenu, Bolingbrokel »› tandis que lui, se tournant de cote et d’autre, la tête découverte et courbée plus bas que le cou de son fier coursier, leur disait : « Je vous remercie, nies compatriotes. » Et faisant toujours ainsi, il continuait sa marche. LA nucnsssn n’YonK.—Hélasl et le pauvre Richard, que faisait-il alors ?

vomi.-Gomme dans un théâtre, lorsqu’un acteur favori vient de quitter la scène, les yeux des spectateurs se portent négligemment sur celui qui lui succède, tenant son bavardage pour ennuyeux ; ainsi, et avec plus de mépris encore, les yeux du peuple s’arrêtaient d’un air d’aversion- sur Richard. Pas un seul n’a crié : Dieu le sauve ! Pas une voix joyeuse ne lui a souhaite la bienvenue ; mais on repandait la poussière sur sa tête sacrée ; et lui la secouait avec une tristesse si douce, une expression si combattue entre les pleurs et le sourire, gages de sa douleur et de sa patience ; que si Dieu, pour quelque grand dessein, n’avait pas endurci les cœurs des hommes, ils auraient été forces de s’attendrir, et la barbarie elle-même eut eu compassion de lui-. Mais le ciel a mis la main a ces événements ; tranquilles et satisfaits, nous nous soumettrons à sa haute volonté. Notre foi de