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I

Aer-iz tv ; sonne I. * 3li-l

un AUTRE Loršos-J e te aefiaae même sur le terrain, par-jure Aumerle, et je le provoque par autant de démentis que j’en pourrais crier à tes oreilles perfides depuis un soleil jusqu’à Tautre. Voilà le gage de mon honneur ; mets-le à Pépreuve si tu Poses. Aunextnnf-Qui en est encore ?` Par le ciel, je répondrai à tous : j’ai dans un seul cœur mille courages pour faire tête à vingt mille comme vous.

sonner.-Lord Fitzwater, je me rappelle très-bien le jour ou Aumerle et vous vous entretîntes ensemble. FITZXYATER.-ll est vrai. milord, vous étiez présent, et vous pouvez témoigner comme moi que ce que je dis est vrai.,

summv.-Cela est aussi fauv, par le ciel, que le ciel lui-même èstsincère : ' ~F1TzwATEn.4-Suri’ey, tu en as menti. V* " * -'

surinnr.-Enfant sans honneur, ce démenti pesera si

lourdement sur mon epce, qu’il en sera 11 re revanche et vengeance jusqu’à ce quuloi qui mas donne le calcinent et’ton démenti [gisiez sous la terre, aussi tranquilles que le crane de un porc ; et pour preuve, voila mon gage d’honneur : mets-le u i°épreuve. rirzwuirnn.-Coiiiiiie tu te plais follement a exciter un cheval emporte ! De meine que fuse manger, boire, respirer et vivre, j’oserai aiïroiiler Surrey dans un désert, et lui cracher au visage en lui disant qu’il en a menti, et qu’il a menti, et qu’il en a menti Voila qui engage ma foi à t’obliger de recevoir ina vigoureuse correction. —Comme jespere prospérer dans ce monde nouveau fpour moi, Aunierle est coupable de ce que lui reproche mon loyalœleii ; de plus, j’ai ouï dire au banni Norfolk ; que c’est toi, Aumerle, qui as envoyé deux de tes gens a Calais pour assassiner le noble duc.

Aunennn -Que quelque lionnete chrétien me confie un gage pour prouver que Norfolk ment. Je jette ceci, I » That Its shall he so heavy on my.mlordi ' Till lhoujhe lie givef and that lie do lie :, ' A Jeux de mots impossibles à rendre en français, même par des équivalents. *.