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360- iiroiiiiiin II.

ajoutant encore que la mort de votre cousin serait un grand bonheur pour le pays. *

aunennn -Princes, et vous, nobles seigneurs, quelle réponse dois-je faire zi cet homme de rien ? Fandi-a-t-il que je déshonore l’étoile illustre de ma naissance jusquïi le chatier comme un égal ? Il le faut cependant, ou consentir a voir mon honneur fletri par Paccusalion de sa bouche ealoninieuse.-Voilà mon gage, le sceau par lequel ma main 'te dévoué à la mort, et qui te marque pour l’enfer.-Je dis que tu en as menti ; et je soutiendrai que ce que tu dis est faux, aux dépens du sang de ton cœur, bien qu*il soit trop vil pour que je dusse en* ternir l’éclat de mon épée de chevalier.: nouwelmoxm.-Arrête ; Ba got, je te défends de le relever. AUM1šaL1 ;.4-Ho1*s un seul homme, je voudrais que ce fut le plus illustre de 1'asse1nblee qui m’eut ainsi défie. Eirzwnnn.-Si ta valeur tient à la sympathie ', voila mon gage, Aurnerle, que j’oppose au tien. Par ce-beau soleil qui me montre ou tu es, je t’ai entendu dire, et tu t’en faisais gloire, que tu étais la cause de la mort du noble Glocester. Si, tn le nies, tu en as vingt fois menti ; et avec la pointe de ma rapière je ferai rentrer ton mensonge dans le cœur où il a été forge.

AUMERLE.-Lâche, tu n’oserais vivre assez pour voir cette journée.

  • FITZWÁTER.*-Pal' mon âme, je voudrais que ce fut ii

l’heure même.

AUMERLE.-Fitzwater, tu viens de dévouer ton âme a Yenfer.

rnncv.-Tu mens, Aumerle : son honneur est aussi pur dans ce défi qu’il est vrai que tu es deloyal ; et pour preuve que tu 1'es, je jette ici mon gage, prêt à le soutenir contre toi jusqu’à la dernière limite de la respireront. Relève-le si tu Poses.

AUMERLE.—Si je ne le relève pas, puissent mes mains se pourrir, et ne plus jamais brandir un fer vengeur sur le casque étincelant de mon ennemi. l......Stand on sympathies.