Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/36

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'É-lit» LE ›1~ ; i’ARol1Î1-AND ne venise. ' LANeia :î¿o*r.**Votre Seigneurie me reprochait isóuiîeñt de ne savoir rien faire sans quloh me le clît¿ '. (Entre Jessica.) ' *

JESSICA.—*VOUS m’appelez ? Quevoulez-vous ? * snvtocig.-Je suis invite âi souper dehors, Jessica ; voilà. mes clefs.-*Mais pourquoi irais=je ? Ce n’est pas par amitié que je suis-invite ; ils me ilattent : en bien ! j’irai par haine, pour manger aux dépens du prodigue chrétien.-Jessica, ma fille, veille sur ma maison. J’aide la répugnance it sortir : il se brasse quelque chose de contraire à mon repos 5 car j’ai rêvé cette nuit de sacs d’argent. — ' - .

' LANCELOT.-Je vous en conjure, monsieur, allez-y. Mon jeune maître attend avec impatience votre déconvenues snYLocK.-Et moi la sienne.

Lgiircnïor.-Ils ont complète ensemble.... *Je île dirai pas précisément que vous devez voir une mascarade : niais si vous en voyez une, alors ce n’était›donc pas pour rien que mon nez a saigne le dernier lundi Noir“, a six heures du matin ; ce qui répondait au mercredi des oendres, dans l’après-dinde, d’il y a quatre ans., ,. smrnocx.-Quoi ! y aura-t-il des masques ? Écoutezmoi, Jessica. Fermez bien mes portes ; et lorsque vous entendrez le tambour, et le détestable criaillement du fifre au cou tors, n’allez pas vous hisser aux fenêtres, ni montrer votre tête en public sur la rue, pour regarder des fous de chrétiens aux visages vernis : mais bouchez bien les oreilles de ma maison ; je veux dire les fenêtres : que le son de ces vaines folies n’entre pas dans ma grave f 1 Your' reproacïflreproche, hoijte} ; c’est probablement unye lçšalourdi se de Lancelot pour approach (approche), -rapreach est pris ici par le Juif dans le sens de honte, qui n’a aucun rapport de son avec aucun mot qui puisse être dans l’intention de Lancelot. On y a substitué déconvenue, qu'1l peut dire pour venue. 2 Le lundi de Pâques. En 1360, lelundi de Pâques, 14 avril, Édouard III faisant avec son armée le siège cléParis, il survint un froid si brumeux et si violent, que plusieurs soldats mourraient de froid sur leurs chevaux, et que le lundi de Pâques en conserve le nom de lundi Noir.