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356 × RICHARD 11.
Et toi, va comme un exécuteur abattre la 'Êête de ces jets trop prompts il croître, et qui s’élevent trop orgueilleusement au-dessus de notre république. Tout doit être de niveau dans notre gouvernement. Tandis que vous y travaillerez, moi je vais arracher ces herbes sauvages et nuisibles qui dérobent sans profit aux fleurs utiles les sucs féconde de la terre.
UN nes GAnç0Ns.-Pourquoi prétendrions-nous entretenir dans l’étendue de cette enceinte des lois, des formes, des proportions régulières, et montrer, comme un échantillon, un état solide, lorsque notre jardin, enclos par la mer, le pays entier est rempli de mauvaises herbes, que ses plus belles fleurs sont etoutfees, que ses arbres fruitiers ne sont pas tailles, que ses clotures sont ruinees, ses parterres en désordre, et ses plantes utiles devorees par les chenilles ?
LE Janniuren.-Sois tranquille : celui qui a souffert tout ce désordre du printemps est arrive a la chute des feuilles ; les mauvaises herbes qu’il abritait au loin de son vaste feuillage, et qui le dévoraient en paraissant Pappuyer, sont arrachées, meine et tout, par Bolinghroke ; je veux dire le comte de Wiltshire, Green et llushy.
LE eançow.-Comment ? Est›ce qu’ils sont morts ? LE J.›\ o1Ninn.»-Ils sontniorts, et Bolingbroke a saisi le roi dissipateur. Oh 1' quelle pitié Clllall n’ait pas soigné et cultive son royaume comme nous ce jardin tNous, dans la saison, nous blessons lécorce, la peau de nos arbres fruitiers, de crainte que, regorgeant de seve et de sang, ils ne périssent de Pexcés de leurs richesses. S’il en eut use de même avec les grands et les ambitieux, ils auraient pu vivre pour porter, et lui pour recueillir leurs fruits d’obéissance. Nous elaguons toutes les branches superflues pour conserver la vie aux rameaux féconde : s’il on eut agi ainsi. il porterait encore la couronne qu’en dissipant follement les heuresil a fait complètementtomlier de sa tête.
LE cixnçorv.-Quoi E vous croyez donc que le rei sera depose ?
