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lACTAE- nr, * scène '11. 343

que le ciel présente, et ne pas les négliger : autrement, si ce que le ciel veut, nous refusons de le vouloir, c’est refuser les offres du ciel et les moyens qu’il, nous prèsente pour nous secourir et pour nous sauver.

AUMERLEÃ-Il veut dire, mon seigneur, que nous detiieurons trop inactifs, tandis que Bolingbroke, par notre sécurité, si agrandit et se fortifie en puissance et, en amis.

. RICHARD.-4-Sinistre cousin, ne sais-tu pas que lorsque l'œil vigilant des cieux se cache derrière le globe et descend éclairer le monde qui est sous nos pieds, alors les voleurs et les brigands errent ici invisibles et sanglants, semant le meurtre et l’outrage ? Mais des que, ressortent de dessous le globe terrestre, il enflamme rt l’oriental cime orgueilleuse des pins et lance sa lumière jusque dans les plus criminelles cavités, alors les meurtres, les trahisons, tous les forfaits détestés, dépouillés du mzînteau de la nuit, restent nus et découverts, et épouvantés d’eux-mêmes." Ainsi, dèsque ce brigand, ce traître Belingbroke, qui, pendant tout ce temps, s/est donne carrière dans la nuit, tandis que nous étions errants aux antipodes, nous verra remonter à Forient notre trône, ses trahisons feront rougir son visage ; et, hors d’état de soutenir la vue du jour, effrayé de lui-même, il tremblera de son crime. Toutes les eaux de la mer orageuse ne peuvent enlever du front d’un roi le baume dont il a reçu Ponction ; le souffle d’une voix mortelle ne saurait déposer le député élu parle Seigneur. Contre chacun des hommes que Bolingbroke a rassemblés pour lever un fer menaçant contre notre couronne d’or, le Dieu des armées paye au ciel pour son Richard un ange resplendissant ; et ou combattent les anges, il faut que les faibles mortels, succombent, car le ciel défend tour jours le droit. (Entre Salisâtny.)-Soyez le bienvenu, comte. A quelle distance sont x os troupes ' ? ' santsnunv.-Ni plus près ni plus loin, mon gracieux souverain, que n’est ce faible bras. Le découragement maîtrise ma voix, et ne me permet que des paroles des espérantos. Un jour de trop, mon noble seigneur, a, je