Acte III, sciuvs 1. 341
fletri la beauté des joues d’une belle reine par les larmes qu’ont arrachées de ses yeux vos odieux outrages. Moimême, que la fortune a fait naître prince, uni au roi par le sang, puni pai ;l’affection avant que vous 1'eussiez porté zi mal interpréter mes actions, j’ai courbe la tête sous vos injustices ; j’ai envoyé vers des nuages étrangers les soupirs d’un Anglais, mangeant le pain amer de Pexil ; tandis que vous vous engraissiez sur 'mes seigneuries, que vous renversiez les clôtures de mes parcs, que vous abattiez les arbres de mes forêts, que vous enleviez de mes fenêtres les armoiries de ma famille, que vous eiïaè ciez partout mes devises, ne laissant plus, si ce nlest dans- la mémoire des hommes et dans ma race vivante, aucun indice qui put prouver au monde que je Suis un gentilhomme. (Test là ce que vous avez fait, et bien plus encore, bien plus que le double de tout ceci ; et c’est ce qui vous condamne à mort.- Voyez à ce quîon les livre aux exécuteurs et à la main de la mort. Busnv ;-=Le coup de la mort est mieuïr venu pour moi que ne 1'est Boliugbroke pour 1'Angleterre.-7Milords, adieu...
onnnx.-Ce qui me console, c’est que le ciel recevra nos âmes, et punira l’injustice’des peines de 1`ent’er.norlmcnnoxe.-Lord Northumberland, veillez à leur
exécution. (Sorzent Northumberland et plu-sieurs autres emmenant les prisormfiers.)-Ne di tes-vous pas, mon oncle, que la reine est dans votre château ? Au nom du ciel, ayez soin qu’elle soit bien traitée : Dites-lui que je lui envoie l’assurance de mes sentiments affectueux ; ayez bien soin qu’on lui transmette mes compliments. vomi.-J’ai dépêché un de mes gentilshommes, avec une lettre où je lui parle au long de votre affection pour elle. -
Boninemioue.-Merci, mon bon, mon cher oncle.-Allons, milords, partons pour combattre Glendower et ses complices : encore quelque temps à l’ouvrage ; puis après, congé.
(Ils sortent..
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