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› NOBTHUMBERLAND: -4 Par le ciel, c’est une honte de sou. Il’rir dans ce royaume en décadence qu’on lui fasse de semblables injustices, zi lui prince du sang royal, et à tant d’autres de noble race. Le roi n’est plus lui-même ; il se laisse láchement gouverner par des flotteurs ; et tout ce qu’ils voudront raconter par pure haine contre chacun de nous tous, le rei le poursuivra avec rigueur Contre nous, notre vie, nos enfants et nes héritiers» noss.—ll a ruine les communes par des taxes acceptantes, et il a tout à fait perdu leurs coeurs : il a, pour de vieilles querelles, condamne les nobles à des amendes, GS il il aussi perdu leurs cœurs.

VVILLOUGHBY.7-Et chaque jour on invente de nouvelles

exactions, comme blancs seings, dans granuîts, et je ne sais pas quoi. Mais, au nom de Dieu, que devient tout cela ?

Q Noimxniunnnnann.-Ce n’est pas la guerre qui l’a consume, car il n’a point fait la guerre : il a honteusernont livre par contrat ce que ses ancêtres avaient conquis a force de coups : il a plus depense dans la paix qu’ils n’ont fait dans toutes leurs guerres. ness.-Le comte de Wiltshire tient le royaume ii ferme.

IWVILLOUGHBY.-LB roi s’est1"ait banqueroutier, comme un homme ruine.

Nonrnnmnxznnrmn.—Uopprobre et la destruction sont suspendus sur sa tête.

noss.-Malgré ses lourdes taxes, il n’aura point d’argent pour ces guerres d’Irlande, s’il ne le vole au duc banni. J

itonrxxearnvlnmwe.—Son noble parent !-0 roi degenere ! -Mais, mile :-ds, nous entendons siffler cette horrible tempête, et nous ne cherchons aucun abri contre forage. Nous voyons les vents serrer de près nos voiles, pt, sans songer fl les carguer, nous nous laissons tranf quille ment périr..

noss.—Nous voyons le naufrage qui nous attend, et I ? danåfff CSF ÎHF3î'Îmb1* ? Ê“i=“Î1È€UaUΠ?.= PHPCG CIE ? 110115 avons trop supporte les causes de notre perte. ` " ›