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I

— Aura ii, soma 1. 325

roux.-Je n’en serai pas témoin. Adieu, mon souverain.¿-Personne ne peut dire quelles seront les suites de ceci : niais d*injustes actions donnent lieu de prel sumer que leurs suites ne peuvent jamais être heureuses. ` (Il sort.)

nicnaun.-Bushy, allez sans délai trouver le comte de Wiltshire 1 ; dites-lui de se rendre auprès de nous à Elye House, pour Voir a cette affaire. Demain nous partons pour PIrlande, et jécrois qu’il eñ est bien temps. Nous créons notre oncle York lord gouverneur de l’Ang1eterré en notre absence, car c’est un homme juste et qui nous a toujours tendrement aime.-ÿenez, ma reine ; demain il faudra nous séparer-: réjouissons-nous, car nous n’aizóns que peu de temps a passer ensemble. (Fanfares.- Sortent le roi, la reine, Busby, Aumerle, Green et Bagot.)

Nournnnusunišun.-Eh bien, seigneur, le duc de Lancastre est donc mort`7. '

Ross»-¿Et vivant, car maintenant son fils est duc.

WILLOUGHBY.¿DB nom` seulement, mais non quant au revenu. ' J

NORTHUMBURLAND.-Il serait riche en titre et en fortune si la justice avait ses droits.

ROSSÈ-MO11 cœur est grand, mais' il rompra sous le silence avant que je donne à mes paroles la liberté de le décharger. ~'NourHuiuBeuLANn.-Allons, dis ce que tu penses, et que la parole soit interdite pour jamais a celui qui répètera les tiennes pour te nuire !-

WILLOUGHBY.-Ce que tu veux dire intéresse-t-il le duc d’Hereforcl ? S’il en est ainsi, parle 1121'diment, 'ami : j’ai joreille fine pour’entendréce qui lui est bon : `. ' Ross.-J e ne puis lui être bon et rien du tout, à. moins que vous n’appeliez* lui être bon à quelque chose de le plaindre en le voyant ainsi dépouille et mutilé* dans son patrimoine. V,

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1 Ce fut, selon le bruit qui en couz-ut alors, au comte de Wiitshire, à Busby, à Green et ä. Bagot que le roi aiferma. son royaume.

  • Gelded.