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306 RICHARD II

SCÈNE III

Gosford-Green, près de Coventry.-Lice préparée avec un trône ; hérauts, etc., suite.

amant LE LORD MARÉCHAL ET UAUMERLE. LE ininécnsn.—llliiord Aumerle, Henri d’Hereford est-il armé ?

Aumsnns.-Oui, armé de toutes pièces, et il brule d’entrer dans la lice.

LE manitous.—Le duÎ: de Norfolk, plein d'3.1'dBllI' et d’audace, n’attend que le signal de la trompette de Pappelant. Auiuxznns.-En ce cas, les champions sont tout prêts, et iÿattendent que l’arrivée de Sa Majesté. (Les trompettes sonnent une fanfare.-Entrent Richard qui va s’asseoir sur le trône, Gaunt et plusieurs autres nobles qui prennent leurs places.-Une trompette sonne, et une autre lui répond de l’intérieur.-Entre alors Norfolk, couvert de son armure, et précédé par un liéreur.) nicnann.—Maréchal, demandez a ce champion le sujet qui Faméne ici en armes : demandez-lui son nom ; ensuite, procédez avec ordre à lui faire prêter serment de la justice de sa cause.

LE MARÉCHAL.*A11 nom de Dieu et du roi, dis qui tu es, et pourquoi tu viens ainsi arme en chevalier. Contre qui viens-tu combattre, et quelle est ta querelle ? Réponds la vérité, sur ta foi de chevalier et sur ton serment ; et après, quo le ciel et ta valeur te défendent ! Nonrouc.-Mon nom est Thomas Mowbray, duc de Norfolk. Je viens ici, engage par un serment que le ciel préserve un chevalier de violer jamais ! j’y viens pour défendre ma loyauté et mon honneur devant Dieu, mon roi et ma postérité, contre le duc d“He1-eford, qui est l’appelait ; et, par la grâce de Dieu’et1e secours de Ce bras, je viens lui prouver pour ma défense qu’il est 1