Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/307

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LA nncussse DE e1.ocns’rnn.fA qui donc, hélas ! puisje porter ma plainte” 'GAUNT.-All ciel, qui est le champion et le défenseur de la veuve. *

LA nucunssn un GLocns*rnn.-Eh bien I je me plaindrai il lui. Adieu, vieux Gaunt. Tu vas zi Coventry pour voir le combat de notre cousin d“Herefo1d et du perfide Mowhray. Oh ! fais peser sur la lance d’Hereford les injures de mon mari, afin quelle entre dans le cœur de Tzissassin Mowbray ; ou si, par un malheur, elle manquait la première passe, que les crimes de Mowbray surchargent tellement son sein que les reins de son coursier écumant en soient rompus et que le cavalier tombe la tète la première dans larene, lâche, tremblant, ft la merci de mon cousin d’Hereford 2 Adieu, vieux Gaunt : celle qui fut un jour la femme de ton frère finira sa vie avec sa compagne, la douleur. GAuivr.-.LlclieL1, niasœur ; il faut que je me rende àïloventry. Que tout le bien que je te souhaite nfaccomv pngne ! 'V i ' . '

nr nucunssn un Gromasrsn.-Un mot encore. La douleur, en tombant, rebondit non par le vide, mais par le poids. Je prends conge de toi ayant que je 1/aie encore 1*ieu’dit, car le chagrin ne finit pas là où il semble fipi : rappelle-nioi au souvenir demon frère York.... Oui, voilà tout.... Mais non, ne pars pas encore ainsi, quoique ce soit tout, ne tlen vu pas si vite Je puis me rappeler autre chose. Prie-le.... oh E de quoi ? .... de lutter de venir me voir á Plashy. Hélas ! que viendra-tîil y voir, ce bon vieux York, que des appartements déserts, des murailles dépouillées, des cuisines dépeuplées, un pavé qu’on ne foule plus. Et pour sa bienvenue, quelle autre réception trouvera-t-il que mes gémissements ? ll ap pellemoi donc seulement et son souvenir ; qu’il ne vienne pas chercher en ce lieu la tristesse qui habite partout : de* solee, désolée je m’en irai d’iciQet je mourrai. Mes yeux en pleurs te disent le dernier adieu, , , — (Ils SoriGni.}r. VI. E20