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252 LE ROLI JEAN.

rrtfnunfr.—.Te le ferai. A, .

—uuïuuu.-fEn aurez ~v ous le cœur ? Quand vous avez eu seulement mal à la tête, jïei attache mon mouchoir autour de votre front, le plusfbeau que j’eusse : c’était une princesse qui me 1`avait brodé, et je ne vous 1'ai jamais redemande. À minuit, appuyais votre tête sur ma main ;`et, comme les vigilantes minutes font passer l’heure, rallégeais encore pour vous le poids du temps, en vous demandant chaque instant : g Que yqμs manquëiifil ? où est voies miel ben efiîee pourrais-je vous rendre ? ›¿ il y gt bien des enfants de pauvres gens qui fussent restes dans leur lit, et ne vous eussent pas dit un seul mot de tendresse ; et vous, vous àviegμgg prince pour vous servir dans voire maladie ! Peut-être pense ;-vous que mon aijnour était un amour artificieux, et vous lui donnez le nom de, ruse : croyez-le si vous voulez.—Si c’est la volonté du ciel que vous ine traitiez nial, faut bien que vous le fassieg.—Pourrez-vous ine crever les yeux, ces yeux qui ne vous ont jarnais regardé et ne vous regarderont jamais avec colère ? uunsur. — Tai jure de le faire, il faut que je vous les lirúle avec un fer chaud.

Axrrmm.-011 ! personne, hors de ce siècle de fer, 11,611$ jamais voulu le faire ! Le fer lui-même, quoique rougi et ardent, en approchant de mes yeux, boirai t Ines larmes et éteindrait sai brulaute rage dans mai seule innocence, et même, après cela, se consumerait de rouille seulement pour avoir recèle le [eu qui devait nuire à mon œil. Êtes-vous donc plus dur, plus insensible que le fer forg ? Oh ! si un ange était venu à, moi et mîavait dit qu’Hubert allait me crever les yeux, je n’en aurais cru aucune autre langue que celle d’Hubert. HUBERT, frappant du pÿgd.-Venez. (Las satellites egççïent avec des cordes, des fers, etc.) Faîtes ce que je vous ai prdonné. ARTHUR.-Ah ! sauvez-moi, Hubert, sauvez-moi. Mes yeux sont creves rien que par les féroces regards i ces hommes-sanguinaires. '

HUBERT.-Donnez-n1oi ce fer, vous dis-je, et liez-le ici.