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  • r ACTE 11, sciim : I. 923

tlelle pas le roi ? sinon je vous amène pour témoins deux fois quinze mille cœurs de la race d’Angleterre. LE BA*rAno.l-Bátards et autres.' LE norman.-Prêts^ à justifier ; notre titre au prix de leur vie.

— ?H1LIPPE.*À11133.1113`dB guerriers aussi* biennes que les siens...” ' ' - q " = “ ' 7

LE Barnnnzè-Parmi lesquels sont aussi quelques hâtards. PHILlPPE.*SO111G devant lui pour combattre ses prétentions.. ` -

UN orrovnu, -En attendant que vous ayez réglé lequel a le meilleur droit, nous, pour nous conserver au plus digne, 'nous nous défendrons contre tous deux. LE nor JEAN. -Alors que Dieu pardonne leurs péchés à toutes les âmes qui, avant la chute de la rosée du soir, s’envoler*ont vers leur éternelle demeure, dans ce procès terrible pour la royauté de notre royaume ! . PH1L1PPE.—Amen, amené-= Allons, chevaliers, aux armes l ' ` .

LE safrane. -Saint Georges, toi qui clomptas le dragon et qu’on voit toujours depuis assis sur son dosa la porte de mon hôtesse ; enseigne-nous quelque tour de ta façon. (S’adressant.à lïflrchiduc.-) Drôle, si j’etais chez toi, dans ton autre avec ta honne,3e mettrais à ta peau de lion une tête de bœuf, et je ferais de toi un monstre., L, ARCHIDUC—P&ÎX, pas un mot de plus. “ LE l3ATARD.—Oh ! tremblez, car voilà le lion qui rugit. LE roi JEAN.-Avançons plus haut (lans la plaine, ou nous rangerons tous nos régiments dans le meilleur ordre. '-LE

BATARD.-Hátez-vous alors, pour prendre l’avantage du terrain. “ "

PHILIPPE.—-Il en sera ainsi. (À Louis) Commandez au reste des troupes de se porter sur l’autre colline. Dieu et notre droit !-

 (Ils sortent.)

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