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186 LES BOURGEOISES DE WINDSOR. SCÈNE III “ Lu. grande rue de Windsor. Entrent MISTRISS PAGE, FORD ET le DOCTEUR s Cirrus.. Mxsrmss PAGE — Monsieur le docteur, ma fille est eii vert. Dés que vous trouverez votre moment, prenez son bras, menez-la au doyenné, et hatez la cérémonie. Entrez toujoåirs dans le parc : il faut que nous deux nous nous y rendions ensemble. oA1Us.-Je sais ce que je dois faire. Adieu. Mxsrmss mcm.-Bon succès, docteur. (Il sort.) Mon mari se réjouira moins du tour qu’on prépare à Falstaff, qu’il ne se fâehera du mariage de Nancy avec le docteur. Mais n’importe. Mieux vaut une petite gronderie qu’un grand crève-cœur. Mrsfrmss nono.-Ou est Jean avec sa troupe de lutins ? et Hugh ; notre diable gallois ? V insrmss PAGE.-Ils sont tous accroupis dons une ralvine voisine du chêne de Herne, avec des lumières cachées. Au moment ou Falstaff viendra nous jcindre, il les feront tous à la fois briller au milieu de la nuit. msrnxss Fonn.-fll est impossible qu’il ne soit pas effrayé. ` mxsfrmss PAGE.-S’il n’est pas effrayé, au moins sera-t-il honni ; et s’il s’effraye, il sera mieux honni encore. Misrmss rom).-Nous le conduisons joliment dans le piège. Misfnuss PAGE.—Pour punir de tels libertins et leurs vilains désirs, un piégé n’est pas une trahison. mœrnœs sono.-Ifheure approche. Au chêne, au chén e.

  • ' (Elles sortent.)