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168 LES souironoisias un ivmnson.

Percez, paraissez ;' en telie sorte que je n’ai jamais vu de frénésie au monde que je ne sois tentée de prendre pour de la douceur, de la modération ; de lai patience, auprès de la maladie qui le travaille maintenant. Je vous félicite bien de n’avoir pas au logis le gros chevalier. MISTRISS nono.-Comment ? Parle-t-il de lui ? msraiss PAGE.—Il ne parle que de lui, et déclare avec serment que, tandis qu’illo cherchait hier, on l’emportait dans un panier : il proteste zi mon mari qu“il est encore ici aujourd’hui : il lui a fait quitter la chasse, ainsi qu’au reste de la société, pour essayer encore une fois de leur prouver la justice de ses soupçons. Maisje suis bien aise que le chevalier ne soit pas ici, il verra sa sottise.

Misrmss rom).-Est-il encore loin, mistriss Page ? zsusnuss PAGE.-Tout près, au bout de la rue : il va. arriver dans l’instant.

Misrmss rose.—J e suis perdue, le chevalier est ici. Misrniss moe.-Eh bien I vous êtes perdue sans ressource, et pour le chevalier, c’est un homme 11101*t. Quelle femme êtes-vous donc ? Faites-le sortir, faites-le sortir. Un peu de honte vaut encore mieux qu’un meurtre. insrmss rom).-Et par ou sortira-t-il ? Ou pourrons nous le cacher. Le mettrons-nous encore dans le panier ? (Renlre Falstaff.)

FALSTAFF.-NOR, je ne veux plus me mettre dans le panier ; ne puis-je n1`evadei* avant qu’il arrive ?

' nisrmss PAGE.-1*Iélas ! trois frères de monsieur Ford,

armés de pistolets, gardent la porte, afin que rien no sorte : sans cela, vous auriei pu vous échapper, avant qu’il vint.-Mais que l’aites-vous1¿i` ? FALSTAFF.-QUE ferai-je 'E—Je vais me Iourrer dans la cheminee. 5 `

imsfrmss rene.-C’est la qu’ils viennent tous en rentrantdecharger leurs fusils de chasse. Descendez dans le four.

FALSTAFF.-Où est-il ?

msrruss Form.-Il vous y cherelierait encore, sur ina