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ACTE Ifl, sonar v. 159

trouvait basse et remplie de sable en cet endroit. J’aurais été noyé : une" mort que j’abhorre, car-Peau fait enfler un homme ; et voyez quelle figure ÿaurais quand je serais enfle, lüne vraie montagne de chair morte.,

(Rentre Bardolph avec le vin.) A

“ BAHDOLPH.:MÎSÉ1'ÎSS Quickly est la, monsieur, qui veut vous parler.

mLsrArr. LAhons, mettons.d*abord se peu de vin @Espagne dans l’eau de le Tamise. Mon ventre est aussi glace que.si j’avais avalé des peloteš neige en guise de pilules pour me rafraîchir les reins. Appelle-la. BARDÖLPH.-Entrez, la femme.

(Entre Quickly.)

Qmoicnv.-Avec votre permission.#.Îë Vous demande pardon..T e donne le bonjour à VotréSeigneurie. FALSTAFF.-ote-moi -tous ces calices ; prépare-moi un pot devin d’Espagne avec du sucre. BARDOLPH.-Et des œufs, monsieur ?. FALsTArF.+Non, simple, naturel. Je ne veux point de germe de poulet dans mon breuvage.-(Bardolph, sort.) Eh’bien ! f I i

QUIGKLY.-Vraiment, monsieur, je viens trouver Votre Seigneurie de la part de mistriss Ford. F1lLs'1jAFr.-Mistriss Ford ! J’en ai assez de Peait de son coquemariiz on m’a mis dedans ; j’en ai le ventre plein.

QUlC.KLY.f-HÉ13S, mon Dieu ! La pauvre femme, ce n’est pas su faute ; il faut s’en prendre zi ses gens : ils se sont mépris sur ses ordres.

FALSTAFF.-llloi aussi, je me suis mépris quand jë me suis fié au la folle promesse d’une femme. QUI CKLY.*-Àhl’111011Sl€`llI`, elle s’en désole, que le Ô(Bll1` vous en saignerait si vous la voyiez.-Son mari va ce matin chasser à1'oiseau ; elle vous conjure de venir une

 ! I have ford eiiough. Falstaffjoue ici sur'1e mot ford, qui signi..

fie un cours d’eau peu profond. Il 9. fallu rendre cette plaisanterie par une autre.