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Acte III, SCÈNE Iv. 157

PAGE.—Eh bien ! cher Slender ! Aime-le, ma fille Anne : —~Comment, qu’est-ce que c’est ? Que fait ici M. Fenton ? (Test m’offenser, monsieur, que d’obséder ainsi mal maison. J e vous ai dit, ce me semble, que j’avais disposé de de ma fille.,

FEN’roN.—Monsieur Page, ne vous fâchez pas. Misrmss PAGE.-Mon bon monsieur Fenton, cessez d’importuner ma fille. '-PAGE.—Elle n’est point faite pour vous.

rentrer : — Monsieur, voudrez-vous m’écouter ? ` PAGE.-Non, mon cher monsieur Fenton.-Entrons, monsieur Shallow ; mon fils Slender, entrons.-Instruit comme vous l’êles de mes vues, vous me manquez, monsieur Fenton.

(Page, Shallow et Slender sortent.) vourexpv, à Fcmon.-Parlez a mistriss Rage. FENTON.-Chère mistriss Page, aimant votre filie dïme façon aussi honorable que je le fais, je crois devoir’soutenir mes prétentions sans reculer, malgré les obstacles, les rebuts et les procédés désobligeants. Accordez-moi votre appui.

ANNE.-Ma bonne mère, ne me mariez pas à cet imbécile. msrnxss PAGE. GB n’est pas mon intention : je vous cherche un meilleur époux."

QUICKLY.*G, €Sl2 le docteur, mon maître. ANNE.-Hélas ! j’aimerais mieux être enterrée vivante, ou assommee a coups de navets *.

` Ãiiswnlss PAGE.-Allons, ne. vous chagrinez pas..Monsieur Fenton, je ne serai ni votre amie, ni votre ennemie. Je saurai de ma fille si elle vous aime, et ce que j’apprendrai à cet égard déterminera mes sentiments. Jusquelà, adieu, monsieur : il faut que Nancy rentre ; son père se fácherait.

(Mistrlss Page et Anne sortent.)

FENTON.*ÀdlG1J, ma chère madame ; adieu, Nan. Quloicrv.-G’est mon ouvrage. — Comment, ai-je dit, vouclriaz-vous sacrfi/'ier 'votre enfant it un *imbécile ou à un 1 Bow’d to death wtth tumips. “\