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15€ LES’BOURGEOISES un wiunson.

smiuuen.-J’avais un père, mistriss Anne. Mon oncle peut vous dire de bons tours de lui.-MÈ cher oncle, je vous conjure, racontez à mistriss Anne l’histoire des deux oies que mon père vola dans une basse-cour. SHALLOWV.—M.ÎSÊl’iSS Anne, mon neveu vous aime. sLnNnnu.-Oui, je vous aime autant que j’aime aucune autre femme du comte de Glocester. sHALLow.-Il vous entretiendra conformément à, votre qualité.

sceuorm.-Je vous en reponds. Robe longue ou robe ceu1*té, personne, dans le rang dlècuyer, ne m’en revaudra.. SHALLOW.*Il vous donnera cent cinquante livres de douaire.

— ANNE.-Mon bon monsieur Shallow, laissez-le faire sa cour lui-même.

sniuinoxv.-Vraiment, je vous en remercie ; je vous remercie de cet encouipgeinent. Cousin, elle vous appelle : je vous laisse.

ANNE.-Eh bien ! monsieur Slender ? snnnmsn.-Eh bien 1 mistriss Anne ? Annie.-Expliquez vos volontés.

snnzunnu.-Mes volontés, c’est là un vilain discours zi entendre, vraiment E la plaisanterie est bonne. Grâce au ciel, je n’ei pas encore songe zi les mettre par écrit, mes volontés ; je ne suis pas si malade, grâce au ciel. ANNIš.=JB demande seulement, monsieur Slender, ce que vous me voulez ?

sLnNnnu. Quant ztmoi, en mon particulier, je ne vous veux rien, ou peu de chose. Votre père et mon oncle ont fait quelques arrangements ; si cela réussit, al la bonne heure, sinon, au chanceux la chance Ils peuvent vous dire mieux que moi comment les choses vont. Tenez, demandez àvotre père : ie voilà qui vient. (Entrent Page et mistriss Page.)

' Come curt and long tazl, viennent courte et longue queue C’est-ù-dire, viennent des gens obligés de couper le queue ai leur chien, et de ceux qui ont le droit de la lui laisseii' longue : ce qui était une des nizuvlues distinctives des clifiercnles classes.