Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/147

Cette page n’a pas encore été corrigée

' Apfrn 111, sonne ii. M5

Form.-Sir John Falstaff !

Mxsrmss PAGE.-Lui-même, lui-même ; je* ne puis jamais retrouver son nom. Monjoon mari' et' lμi se sont épris d' une telle amitié.. Ainsi, votre femme est chez elle ? Fonn.-Oui, je vous le dis, elle y est. itnsrmss men.-Excusez, monsieur, je suis malade quand je ne la vois pas. S

— (Mistriss Page et Robin sortent.)

(Ford s’a.vance sous la halle.)

. rotin.-Page a-t-il bien sa tête ? A-t-il ses yeux ? A-t-il ombre de bon sens ? Surement tout-cela dort, rien de tout cela ne lui sert plus. Quoi ! ce petit garçon porterait une lettre fl vingt milles, aussi facilement qu’un canon donne dans le but a deux cents pas. Il vous fait les arrangements de sa femme, fournit at sa folie des tentations et des occasions.-La voila qui va chez la mienne, et le valet de Falstaff avec elle. Il n’est pas difficile de deviner l’approche d’un pareil orage.-Le valet de Falstaff avec elle !—1-0 les bons complots !—Tout est arrange : et voilà. nos femmes révoltées qui se damnent de compagnie.-G’est bien, je te surprendrai ! Je donne ensuite la torture a ma femme ; je dechire le voile modeste de l’hypocrite mistriss Page ; faffiche Page lui-même pour un Actéontranquille et volontaire ; et, témoins des effets de.ma colère, tous mes voisins crieront : C’est bien fait ! (L’horloge son-ize.)'L’horloge me donne le signal, et lãassurance du fait justifie mes perquisitions. Quand j’aurai trouve Falstaff, on m’en louera plus qu’on ne m’en raillera ; et aussi sur que la terre est solide, Falstaff est chez moi.-Aflons.

A  ' *

(Entrent Page, Shallow, Slencler, l’hôie, sir Hugh Evans, Caius et Rugby)

sHALLow.-Bien 'charmes de vous rencontrer, mon sieur Ford..

ronn.-Fort bien ; bonne compagnie, sur ma foi. J’ai bonne chère au logis, et, je vous prie, venez tous diner avec moi. l

sHALLoW.-Quant à. moi, il faut que vous 1n’en dispensiez, monsieur Ford.

ir. vi. I ll)