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, ACTE II ; SCÈNE I. 127

et je ne sais quoi. Le cœur, monsieur Page, le ccour, tout est là. J "ai vu le temps ou, avec ma longue épée ; vous quatre, grands gaillards que vous êtes, je vous aurais tous fait filer comme des rats, »

L’HorE.fVe11ez, enfants, venez. Partons-nous ?- Î rAe1=:.'-Nous sommes à vous.-èÿaimerais mieux les entendre se chamailler que les voir se battre. (Page, Shallow et Phôie sortent.)

ronn.-Si Page veut se confier comme un imbécile, et se repose si tranquillement sur sa fragile moitié, je ne

  • sais pas, moi, me mettre si facilement l’esprit en repos.

Elle 1'a vu hier chez Page ; et ce qu’ils y.ont fait, je n’en sais rien. Allons, je veux pénétrer au fond de tout ceci ; mon déguisement me servira a sonder Falstaff. Si je la trouve fidèle, je n’aurai pas peidu ma peine. si elle ne Fest pas, ce sera encore de la peine bien employée. (Il sort.)sonne II

L’hôtellerie de la Jafrrëtièfre.

Emfem `FA]i.STAFF ET r1sroL.

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FALSTAFF.-J e ne te prêterai pas un pennyf PlSTOL.îEh bien ! je ferai donc de la terre une huître rque j’ou\frirai avec mon épée.-Je vous rembourserais par mon service.

FALSTAFF.—PES un penny..Fai trouvé bon, monsieur, de vous prêter mon crédit pour emprunter sur 'gages J lai tourmenté* mes bons amis, afin d*ol5tenir trois répits pour vous et votre camarade Nym, sans quoi vous eussiez tous deux regardé à travers une grille, comme une, paire de singes. J e suis damné en enfer pour avoir jure à des gentilshommes de mes amis que vous étiez de bons soldats et des gens de cœur ; et lorsque mistriss