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ACTE 11, sonne 1. ` 125

George ? (Bas à mismîss Ford.) Tenez, voyez-vous cette femme qui vient la ? ce sera notre messagère auprès de ce misérable chevalier.

(Entre mistriss Quickly.)

Misrmss roue, à mistriss Page.-Sur ma parole, j’y songeais ; elle est toute propre it cela : insruiss PAGE.-:V ous allez voir ma fille Anne ? QU1cKLv.-Oui ma-foi ; et comment se porte, je vous prie, la chere mistriss Anne ? « Misrmss rien.-Entrez avec nous, vous la verrez. Nous avons à causer avec vous. ' `

(Mistriss Page, mistriss Ford et Quicl-ily sortent.) ~PAen.-Qu’est-ee, qu’il y a, monsieur Ford ? form.-Vous avez entendu ce que m’a dit cet homme ? Ne lïavez-vous pas entendu ? `

PAGE.-Et vous, vous avez entendu ce que mfa dit son compagnon ?

FORD.—-LCS oroyezivous sincères ? PAGE.-QLl.,1lS aillent se taire pendre, ces gredins-la. Ie ne pense pas que le chevalier ait aucune idée de ce genre : c’est une paire de valets qu’il a chasses et qui viennent l’accuser d’un dessein sur nos femmes. Ce u’est pas autre chose que des coureurs de grands chemins, maintenant qu’ils manquent de service. ronn, -«-Ils étaient at ses gages ? ' PAGE.-Eli l sans doute.

ronn.-J e n*en aime pas mieux 1'avis qu’ils nous donnent. Sir John loge a la Jarretière ? ' PAGE.-Oui, il y loge. S’i1 est vrai qu’il en veuille à. ma femme, je*1a lâche sur lui de tout mon cœur, et is’i1 en obtient autre chose que de mauvais compliments, Je le prends sur mon front. 1

Fonn.-fle ne doute point de la vertu de *ma femme ; cependant, -je ne les `laisserais, pas volontiers tous les deux ensemble. On peut être trop confiant : je ne veux rien prendre sur mon front ; je ne me tranquillise pas si aisément.

mené-Tenez, voilà notre hôte de la Jarrezière (fui vient en parlant bien haut : il faut qu“il ait du vin dans —»