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i ` ÀC’I`E 4I, SCÈNE Iv. i.* A17

cabinet ? Je neveux point, d’honnête homme dans mon cabinet. 1' f . î '.

5 QUICKÎJY.-FÇJ e vous conjure, ne soyez pas si flegmatique, écoutez-l’affaire telle qu’elle est. Il m’est venu en commission de la part du pasteur Evans.

CÁIILTSÁ—BOB ; * i `

SIMPLE.-Oui, en conscience, pour la prier de... p î omexcv ; à Simple.-Paix, je vous en prie. came ; it Quickÿy, -Tenez votre langue, vous. (À Simple.) Vous, dites-moi la chose.

s1Mi›LE.-~Pour prier cette honnête dame, votre servante, de dire quelques bonnes paroles a mistriss Anne Page en faveur de mon maître, qui la recherche en vue de mariage. — i

re QUICKLY.-Voilà tout cependant ': en vérité voilà tout ; mais je n’ai pas besoin moi daailûr mettre mes’doigts au feu. “ ` F

'cAtUs, -Sir jHugh Evans vous a envoyé ? Baillez-moi

une feuille de papier, Rugby. (À Simple.)«Vous, attendez un moment. (H @Cut-)

QUIGKLY, bas à Simple.-G’est un grand bonheur qu’il soit si calme. Si ceci l’avait jeté dans ses grandes furies, vous auriez vu un train et une mélancolie I-Mais malgré tout cela, mon garçon, je ferai tout ce que je pourrai pour votre maître, car leffinï mot de tout cela, de-st que le docteur français, mon maître.... je peux bien Pappeler mon maître, voyez-vous, car je garde sa maison, je lave tout le linge, je brasse la- bière, `je fais le pain, je récure, je prepare le manger et le boire, enfin je fais tout moi-même. * i

s1MPLE. ;G’est une forte charge que d’avoir comme

cela quelqu’un sur les bras. J

ouxcxnr.-Qu’en pensez-vous ? Ah ! Je crois bien, vraiment, que c’est une charge ! Et se, lever matin, et se coucher tarde ! — Néanmoins je vous le dirai à l’oreille ; mais ne soufflez pas un mot de ceci, mon maître estwlui-même amoureux de 1nistriss’Anne ; mais, nonobstant cela, je connais le cœur d’Anne. Il n’ost ni chez vous nichez nous. ` Á *` '