Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/113

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Acme «1, scima Iii. ~ 111

FALSTAFF.-Franchement, mon hôte, il faut que je réforme quelques-uns de mes gens. hî, L’noi-n.-Gongédie, mon gros Hercule :`chasse-resalions, qu’ils détalent. Tirez, tirez. *“ ' FALSTAFF.-'J e vis céans, à. raison de dix livres par semaine. e* ` « ~ »

L, HÔTE.-TL1 eš un empereur, un César, un Kaiser, un casãeurl ; comme tu voudras."Je prendrai Bardolpli à mes gages : il percera mes tonneaux, il tirera le viril Dis-je bien, mon gros Hector ? * FALSTAFF.-Faites cela, mon cher hôte. L’Hô1*E.fJ’ai 'dit : il peut me *suiv1{e. (À Bardolph.) Je veux te voir travailler la bière, et frelater le vin. J e n’ai qu’une parole : suis-moii *

\ 1 (Uhôte sort.),

FALSTAFF.-Bafdûlph, suis-le. G°est un excellent métier que celui de garçon de cave. Un vieux manteau fait un justaucorps neuf ; un domestique usé fait un-garçon de cave tout frais. Va ; adieu ?. * BARno1¿1›H.-lG“est]a vie que j“ai toujours désirée. Je ferai fortunes ' «

' rrsron.-0 vil.individu de Bohémien ; ¿tu vas donc tourner 'le robinet ? ' - f '

NYAI.-ÎSOH père était ivre quand il 1'a fait. La chose n’est-elle pas bien imaginée ? ;11 n’a point Phumeur héroïque. Voilà la chose. ' ' `-FALSTAFF.-Je me réjouis d’être ainsi défait de ce br-il quet : ses larcins étaient trop clairs : il volait comme on chante quand on ne sit pas-la musique, sans garder aucune mesureÎ

NYM.—La chose est de savoir profiter, pour voler, du plus petit repos. q '

Prsron.-Les gens sensés disent, subtiliser. Fi donc, voler ! la peste soit \du mot. f › « f `

1 Cœsafr, Ke1lsar, Pheeza/r, Keism* est la prononciation allemande pour César, et Pheezar peut venir de pheeze (peigner, étri1Ier) ; mais il fallait un mot qui présentát quelque sorte de oonsonnance avec Keisar. * - '

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