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106. LES soueesoisss DE-ÎVINDSOR. BARDOLPH.—Qlli, moiš monsieur ? Je dis que ce galant homme s’est enivré jusqu’à perdre ses cinq sentiments de nature.

EVANS.-Il faut dire les cinq sens. Ah I par Dieu, ce que c’est que l’ignorance !

nannonrn.-Et qu’étant ivre, monsieur, il aura été, comme on dit, mis dedans ; etqu’ainsi, fin finale, il aura passe le pas.

snunnnn.—Uni, vous parliez aussi latin ce soir-la. Mais c’est égal, après ce qui m’est arrive, je ne veux plus m’enivrer jamais de ma vie, si ce n’est en honnête, civile, et sainte compagnie. Si je m’enivre, ce sera avec ceux qui ont la crainte de Dieu, et non pas avec des coquins d’ivrognes. *

nvANs.- Gomme Dieu me jugera, c’est la une intention vertueuse !

L FALSTAFF.-Vous avez entendu, messieurs, qu’on a tout nié. Vous 1'avez entendu..

(HIlSt1'lSS Anne Page entre dans la salle. apportant du vm. Mistriss Page et mistriss Ford la. suivent.) ~ raies»-Non, ma fille : remportez ce vin, nous boirons la dedans. *

(Anne Page sort.)

snsnnun.—0 ciel ! c’est mistriss Anne Page ! PAGE.-*Hal vous voilà, mistriss Ford. \ FALSTAFF.-PEU' ma foi, mistriss Ford, vous êtes la très-bien arrivée. Permettez, chere madame... ` ` (lll’em brasse.)

O.. l' *

rase.-Ma femme, souhaitez la bienvenue à ces messieurs. Venez, messieurs, vous mangerez votre part d’un paté chaud de fgibier. Allons, jespère que nous noierons toutes vos querelles dans le verre. 0 (Tous sortent excepté Shallow, Evans et Slender.) snnsnnne-J e donnerais quarante schellings pour avoir ici mon livre de sonnets et de chansons. (Entre Simple.) Comment, Simple ? D’ou venez-vous ? Il faut donc que je me serve moi-même, n’est-ce pas ?-Vous n’au1*ez pas non plus le livre fl’ènigmes sur vous ? L’avez-vous ? Î smrrs.-Le livre denigmesl Comment, ne l’avez-vous