NOTES
sur
LOCRINE, LORD CROMWELL, LE PRODIGUE DE LONDRES ET LA PURITAINE.
(1)
« Dans les temps primitifs, il n’existait pas de rivière nommée
Humber. Le cours d’eau que nous nommons aujourd’hui
Humber, et qui était appelé Abis par Ptolémée, Aber par Léland,
ne porte ce nom que jusqu’à la réunion de la Trent avec la Dure.
Ce noble bras de mer doit son appellation moderne à Humber ou
Umar roi des Scythes, qui envahit cette île au temps de Locrine,
croyant y fonder son empire. Mais Dieu, qui de tout temps
témoigna une singulière sollicitude pour le bien de la Bretagne,
voulut que cet Humber fût mis en fuite et que son armée fût
exterminée. Humber se noya essayant de regagner sa flotte,
et voilà pourquoi nous nommons Humber le fleuve où il trouva
la mort.
Deque suo tribuit nommine aquœ. »
(2)
Le Jardin de Paris, dont il est question dans un drame-chronique
de Shakespeare, Henry VIII[1], était un amphithéâtre
- ↑ Voir le tome XIII des œuvres complètes de Shakespeare, p. 426.