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SCÈNE XIV.

soyez le bienvenu du sépulcre. — On disait ici que vous étiez mort, on le disait, ma foi.

le père flowerdale.

— J’ai fait moi-même répandre ce bruit, — pour mieux voir les faits et gestes de mon fils, — qu’il est désormais inutile de rappeler.

À Mathieu.

— Mauvais sujet, tâchez de ne pas retomber dans la même maladie. — Pour celui qui, une fois guéri de cette fièvre — de débauche, de blasphème, d’ivrognerie et de vanité, — éprouve une rechute, — la maladie devient mortelle et dure jusqu’à ce qu’il succombe. — Il meurt en proie au délire, comme dans une inflammation.

mathieu.

— Le ciel aidant, je fuirai mon passé comme l’enfer.

l’oncle flowerdale.

Faites comme vous dites, mon neveu, et tout sera bien.

lancelot.

— Soit ! Dans l’espérance que vous deviendrez un honnête homme, — je vous rends ma faveur.

l’oncle flowerdale.

Flowerdale, mon frère, — je vous souhaite la bienvenue de tout mon cœur. Je vois que votre vigilance — a amené tous ces actes à cette conclusion, — et je m’en réjouis. Allons, rentrons, et que la fête commence !

olivier

— Arrêtez un moment ! Vous aviez promis de nous offrir — une compensation, à sir Arthur et à moi.

Montrant Délia.

Voici la plus saze — de vos filles. Voyons qui de nous deux elle acceptera pour époux.