Page:Shakespeare, apocryphes - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1867, tome 3.djvu/260

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
261
SCÈNE X.

l’oncle flowerdale.

Appelez-le comme vous voudrez, maître Olivier, il est marié à la fille de sir Lancelot.

arthur.

À la fille de sir Lancelot !

olivier.

— Comment ! le vieux bonhomme m’a zoué un pareil tour ! — Il m’avait pourtant promis que z’aurais Luce.

l’oncle flowerdale.

— La musique joue. Ils arrivent de l’église. — Shériff, faites votre office. Gardes, tenez ferme.

Entrent Mathieu Flowerdale, Luce, Lancelot, Girouette, le père Flowerdale, et tous les gens de la noce.
olivier, à Mathieu.

Que Dieu vous accorde la zoie, selon la vieille formule et quelque peine avec ! Vous avez été exact au rendez-vous, n’est-ce pas ?

lancelot.

Allons, ne vous fâchez pas, monsieur ; c’est ma faute ; c’est moi qui ai fait tout le mal ; je l’ai empêché d’aller à votre rencontre sur le terrain, et c’était mon devoir, monsieur, car je suis juge de paix, et tenu par serment de maintenir l’ordre,

girouette.

Dame, oui, monsieur, il est effectivement juge de paix et tenu par serment de maintenir l’ordre. Vous ne devez pas troubler la noce.

lancelot.

Tout beau ! monsieur, ne vous fâchez pas, ne vous emportez pas. Si vous le faites, je prendrai des mesures contre vous.

olivier.

Bon, bon ; ze resterai tranquille.