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LE PRODIGUE DE LONDRES.

asphodèle.

Les destins ne savent pas encore quel cordonnier fera ses souliers de noces.

civette.

Veuillez me dire quelle est votre auberge. Je serais bien aise d’offrir le vin à cette dame.

asphodèle.

L’auberge de Saint-George, monsieur.

civette.

Dieu vous garde, monsieur !

asphodèle.

Votre nom, monsieur, s’il vous plaît ?

civette.

Je m’appelle Civette.

asphodèle.

Un nom qui a bonne odeur ! Dieu soit avec vous, bon monsieur Civette.

Ils sortent.

SCÈNE III.
[L’auberge de Saint-George.]
Entrent sir Lancelot, maître Girouette, Francis, Luce, puis Asphodèle.
lancelot.

— Enfin, nous te tenons, intrépide Saint-George ! — Tu as beau vaincre le dragon ; tu ferais mieux de vendre du bon vin, — qui ne rende pas nécessaire la tisane de lierre (4). Nous n’allons pas nous installer ici, — comme toi sur ton cheval… Cet endroit est suffisant. — Garçon, donnez-nous du Xérès pour nous autres, vieux ; — pour ces filles et ces pages, les petits vins sont les meilleurs. — Une pinte de Xérès, pas plus !