science — confie ses actes intimes à votre discrétion, — et nous voulons que votre fidélité fasse votre avancement… — Tiens, Thaliard, voici du poison, et voici de l’or : — nous haïssons le prince de Tyr, et il faut que tu le tues : — il est inutile que tu m’en demandes la raison ; — nous te donnons un ordre. Dis-moi si c’est chose faite.
Monseigneur, — c’est chose faite.
Il suffit ; — les paroles, en exprimant ton zèle, ne feraient que refroidir ton élan.
— Monseigneur, le prince Périclès a pris la fuite.
Il y va — de ta vie, vole après lui ; et, pareil à la flèche qui, lancée — par un habile archer, frappe le but — visé par lui, ne reviens — que pour nous dire : Le prince Périclès est mort.
Monseigneur, si — une fois je puis le tenir à la portée de mon pistolet, — son affaire est sûre. Sur ce, salut à votre altesse !
— Thaliard, adieu ! Jusqu’à ce que Périclès soit mort, — mon cœur ne peut prêter secours à ma tête.