Page:Shakespeare, apocryphes - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1866, tome 2.djvu/371

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
373
ÉPILOGUE.

à Ospringe, dans le Kent. — Le peintre s’est enfui, et nous ne savons comment il est mort. — Mais ceci surtout est à remarquer : — le cadavre d’Arden a été trouvé dans le champ même — qu’il avait extorqué à Reed par force et par violence. — L’empreinte de son corps se voyait encore sur le gazon, — plus de deux ans après l’accomplissement du crime. — Messieurs, nous espérons que vous serez indulgents pour cette tragédie toute nue, — qu’on n’a surchargée d’aucun ornement raffiné, — pour la rendre agréable à l’oreille ou à l’œil. — Car la simple vérité charme suffisamment, — sans avoir besoin du lustre des attraits empruntés.


fin d’arden de feversham.