fait prisonnier, — grâce aux fidèles services de vos pairs, — après une expédition pénible où la reine elle-même, — quoique grosse, a chaque jour payé de sa personne.
— Merci de tout cœur, Percy, pour ta nouvelle ! — Quel est celui qui a fait le roi prisonnier sur le champ de bataille ?
— Un écuyer, milord. Son nom est John Copland. — Mais, malgré les instances de la reine, — il refuse de livrer sa prise — à tout autre qu’à votre grâce elle-même : — ce qui déplaît grandement à sa majesté.
— Eh bien, nous allons dépêcher un poursuivant, — pour sommer Copland de comparaître ; — et il amènera avec lui son royal prisonnier.
— La reine elle-même, milord, est à l’heure qu’il est sur mer ; — elle compte, avec l’aide d’un bon vent, — débarquer à Calais et vous y visiter.
— Elle sera la bienvenue ; pour attendre sa venue, — je vais planter ma tente près de la plage.
— Puissant roi, les bourgeois de Calais, — assemblés en conseil, ont volontairement décidé — de rendre la ville et le château entre vos mains, — à cette seule condition que votre grâce consentira — à leur laisser la vie et leurs biens.
— Voilà ce qu’ils veulent ! On dirait, pardieu, qu’ils