profane ces dons sacrés, — si jamais je les emploie autrement que pour glorifier Dieu, — pour protéger le pauvre et l’orphelin, — ou pour assurer à l’Angleterre une heureuse paix, — que mes membres se paralysent, que mes deux bras deviennent débiles ! — que mon cœur se flétrisse, et puissé-je, comme un rameau desséché, — demeurer à jamais la mappemonde de l’infamie (7) !
— Eh bien, que nos bataillons d’acier se mettent en ligne. — Le commandement de l’avant-garde t’appartient, Ned ; — pour ennoblir encore ta fougueuse vaillance, — nous la tempérons par la gravité d’Audley, — en sorte que le courage et l’expérience combinés — rendent votre manœuvre incomparable. — Pour le gros de l’armée, je veux moi-même le diriger. — Toi, Derby, tu nous suivras avec l’arrière-garde. — Ainsi disposés méthodiquement en ordre de bataille, — moutons à cheval, et que Dieu nous accorde la victoire !
— Ô Lorraine, dis-moi, pourquoi mes gens s’enfuient ils ? — Nous sommes bien plus nombreux que nos ennemis.
— Monseigneur, la garnison génoise — qui arrivait de Paris, fatiguée de sa marche, — et mécontente d’être si vite employée, — avait à peine pris place au premier rang, —